Femme sorcière,
Femme souveraine
Moi, c'est Anne-Flore !
Je suis la créatrice des Païennes.
Depuis l’enfance, j’ai toujours adoré jouer les apprenties-herboristes. Les cartes, le tarot, le pendule et la magie font partie de ma vie depuis le tout début de l’adolescence. Mais lorsque le moment est venu de devenir adulte, l’idée que cela pouvait prendre une place plus importante dans ma vie a été balayée par mes idées reçues de l’époque et c’est par le voyage que j’ai choisi de m’épanouir. J’ai commencé des études et une carrière dans le tourisme. La suite est semblable à beaucoup d’autres histoires. J’ai simplement ressenti l’appel de la Nature. Le besoin irrépressible de m’offrir la santé, le bonheur, l’épanouissement.
J’ai alors quitté le confort de l’emploi en Suisse pour me lancer dans des études qui étaient devenues une évidence: la naturopathie. J’ai étudié à l’école L’Arbre Rouge de Lyon pour devenir naturopathe et pour ce qui allait au delà d’un changement de vie: c’était simplement un retour vers cette Anne-Flore que j’avais momentanément quittée pendant quelques années.
Photographie de Camille Schmaltz et Cécile Bertin pour le projet Liberté
J’ai rapidement été attirée par l’idée d’accompagner les femmes dans leur voyage vers elles-mêmes, vers leur « féminin sacré » dans un respect de l’équité féminin/masculin. Mais, pour moi, ce voyage aux confins du féminin a réellement commencé lorsque l’idée a germé en moi de devenir mère (coucou Cérès à l'ascendant!).
Aussi loin que je puisse m’en souvenir, j’ai toujours pensé qu’il serait difficile pour moi d’avoir des enfants. Je m’étais ancrée cette croyance très profondément en moi. Cette histoire est la mienne mais c’est également celle de ma propre maman. Cette femme, que j’admire tant, et qui a patiemment attendu pendant 14 ans pour tenir sa première fille dans ses bras. « Si ce chemin a été difficile pour elle, pourquoi en serait-il autrement pour moi ? » pensais-je, à tord, depuis petite.
Alors j’ai entrepris le chemin pour déconstruire, libérer mes croyances et pendant plusieurs mois j’ai recherché les moyens de préparer mon corps et mon âme à l’accueil d’un enfant, à l’aide de la naturopathie, de la psychologie, de la généalogie, ou encore d’une créativité perdue.
Mon propre chemin d’initiation vers la maternité m’a conduit vers ce besoin d’accompagner les femmes qui, comme ma mère, vivent l’attente, la déception et la culpabilité du ventre « vide ».
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Les femmes que j’accompagnais lors de mes consultations individuelles et en atelier de groupe autour de la conception sacrée sont des battantes au quotidien, ouvertes à la subtilité de leur âme. Mais avant tout, des femmes qui ont un rêve, celui de reprendre la main sur leur fertilité, celui de se laisser envahir par la puissance créatrice présente en chacune d’entre nous.
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Et aujourd’hui après plusieurs année, c’est toujours cette même soif de retrouver notre puissance de femme qui m’anime. J’ai remonté la piste de cette puissance jusqu’à celle qui a été enlevé à nos soeurs sorcières. À travers la communauté des Païennes, que j’ai créée en 2021, j’aime à ce que l’on se retrouve entre Sorcières qui ne se prennent pas la tête ! Et que cela soit au travers du travail de notre fertilité et puissance de création, celui de notre féminin sacré, du soin de notre ventre avec des jeûnes ou encore de notre magie intérieure en redécouvrant les savoirs ancestraux des sorcières: mon coeur se tient toujours à coté de ceux des femmes souveraines et puissantes que nous sommes.
Petits détails non essentiels
1.
C'est moi qui dessine les illustrations des Païennes
2.
Adolescente, j'étais gothique et j'écoutais Marilyn Manson
3.
Je déteste le mot holistique : on l'utilise partout et tout le temps alors qu'il devrait aller de soit
4.
Après deux ans d'attente sacrée, ma fille est née fin 2021